L'audit technique SEO
L’audit d’ergonomie, un préalable avant une refonte de site
Ces bonnes pratiques reposent en général sur quelques procédures. Si le résultat de l’audit technique SEO révèle bien souvent des centaines d’erreurs, l’essentiel de leur correction repose bien souvent sur la modification d’une ou plusieurs règles.
La première étape de l’audit technique SEO consiste en une simulation de crawl au cours de laquelle un logiciel analyse les pages d’un site pour collecter le maximum d’informations. L’outil passe de lien en lien comme le font les bots de Google. Une fois les facteurs bloquant identifiés, l’audit consiste ensuite à les classer en deux catégories : les éléments liés à l’accessibilité et l’indexation du site ainsi que ceux liés à son contenu. Les éléments concernant l’accessibilité et l’indexation sont obtenus après analyse des codes de réponse HTTP, de la conformité du code HTML, des racines miroirs sur le domaine, du temps de chargement des pages et de la performance du serveur, des pages non indexées par Google, des outils pour les webmasters, du sitemap et de la syntaxe robots.txt.
Ils sont également obtenus après identification des éléments bloquant le crawl : liens javascript, frame ou architecture. Pour obtenir les éléments relatifs au contenu d’un site, l’analyse porte sur l’analyse du contenu dupliqué, de la structure des URL, des liens entrants et sortants, de l’optimisation du balisage des pages, mais également du maillage interne. Si l’audit technique SEO peut être réalisé sur tous types de site, il faut savoir que les sites marchands sont ceux nécessitant le plus souvent une telle analyse. Ces plateformes sont en effet souvent réalisées avec un CMS mal configuré, présentent des fiches produits peu optimisées et possèdent une architecture empêchant l’indexation des différentes pages de catalogue.
L’une des étapes de l’audit technique SEO doit être consacrée à l’analyse des liens. Les liens sont en effet essentiels à l’indexation et au référencement puisqu’ils facilitent non seulement le crawl de toutes les pages d’un site, mais sont également pris en compte dans le calcul du Pagerank.
Il convient ainsi de lister les liens entrants en identifiant l’ensemble des liens entrant, l’ensemble des domaines référents, les pages récupérant les liens ainsi que les ancres de liens. Il est ensuite important de différencier les types de liens : follow, nofollow, sitewide, non sitewide, etc., à l’aide d’outils comme Open Site Explorer, Ahrefs, Link Research Tools ou Google Webmaster Tools. L’objectif est de savoir si les liens sont bien positionnés et s’ils sont répondent aux guidelines des moteurs de recherche.
L’audit technique SEO doit ensuite déterminer la qualité des liens. Généralement, tous liens en provenance d’une page à fort Pagerank sont considérés comme de qualité. Il existe néanmoins des exceptions qui trompent puisque certains sites nouvellement référencés présentent par exemple un fort Page rank. Ce n’est qu’au fil du temps qu’on s’aperçoit cependant qu’ils perdent des positions dans les pages de résultats. L’idéal est donc de vérifier manuellement chaque lien reçu : Google Webmaster Tools peut être d’une grande aide dans ce cas sachant qu’il donne même une liste des liens artificiels et offre la possibilité de les désavouer. Le webmaster peut de cette manière optimiser son site, résoudre les éventuels problèmes – liens brisés, negative SEO, etc. — et améliorer son référencement depuis le même outil.
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